système endocrinienOn entend beaucoup parler des cosmétiques, des perturbateurs endocriniens… Il est difficile pour nous en lisant les étiquettes de savoir exactement ce que l’on trouve dans nos cosmétiques!

Avant d’aller plus loin, je vous propose, pour mieux comprendre, de définir ce qu’est le système endocrinien!

Système Endocrinien: il comprend les ovaires, les testicules, les glandes thyroïdes, parathyroïdes et surrénales, l’hypophyse, l’épiphyse cérébrale, le pancréas ainsi que les cellules sécrétrice d’hormones située dans le tube digestif, les reins, le cœur et le placenta. Les glandes endocriniennes ont pour mission de contrôler les fonctions de l’organisme en gérant la sécrétion d’hormones. Ces substances sont libérées dans le sang et jouent le rôle de messagers chimiques.

Le magasine des esthéticiennes « Les Nouvelles Esthétiques », nous explique comment est évaluée la sécurité de nos produits esthétiques…

« Indiscutablement, la perturbation endocrinienne est une préoccupation majeurepertubarteurs endocriniens en matière de santé et d’environnement. Ce phénomène est étudié est traité avec beaucoup de sérieux par les autorités, les entreprises et tous les représentants de la société civile.

La définition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) fait consensus. Elle définit un perturbateur endocrinien comme « une substance ou un mélange exogène altérant les fonctions du système endocrinien, et induisant donc des effets nocifs sur la santé d’un organisme intact, de ses descendants ou sous-populations ».

Cette définition repose sur le fait que les systèmes endocriniens sont des systèmes en équilibre/déséquilibre permanent. De très nombreuses substances peuvent modifier temporairement l’équilibre de ces systèmes endocriniens sans les altérer de façons définitive ou de façon indésirables- c’est le cas de l’eau ou du café par exemple. De même, nous prenons volontairement des « perturbateurs endocriniens » tels que la pilule contraceptive!

Il faut donc distinguer les substances qui ont un effet temporaire et réversible sur le système endocrinien de celles qui causent des effets indésirables et irréversibles.

Des discussions sont donc en cours au niveau européen pour mieux préciser la définition de l’OMS et établir des critères permettant de définir les substances qui sont des perturbateurs endocriniens avérés et les réglementer.

Contrairement à certaines idées reçues, l’effet perturbateur endocrinien est déjà pris en compte dans l’évaluation de la sécurité des ingrédients et du produit cosmétique.

En effet, le CSSC (Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs) est un groupe d’experts indépendants régulièrement saisi par la Commission Européenne pour évaluer la sécurité des substances utilisées en cosmétiques. Pour procéder, il s’appuie sur l’ensemble de la littérature scientifique existante texteset peut demander, s’il le juge nécessaire, des données complémentaires. Après étude, il rend ses conclusions sous forme d’un « avis » dans lequel il peut conseiller le statu quo, un abaissement des concentrations autorisées ou une interdiction pure et simple. La commission Européenne s’appuie sur cet avis pour faire évoluer la réglementation en conséquence.

Dans un mémorandum disponible sur son site internet, le CSSC explique la façon dont il intègre les données sur les perturbateurs endocriniens dans ses avis de puis de nombreuses années (ici et ici).

En plus de ce premier examen, la réglementation impose aux entreprises de faire appel à un expert qualifié en toxicologie pour mener, pour chaque produit, une évaluation de la sécurité qui prenne en compte toutes les données scientifiques fiables disponibles. L’évaluation de la sécurité doit également tenir compte des paramètres liés à l’usage (par exemple: la zone d’exposition, la fréquence d’exposition…) et des profils d’utilisateurs (bébés, femmes enceintes, séniors,…). Les preuves de l’efficacité et de la sécurité du produit sont obligatoirement compilées dans un dossier d’information produit qui est tenue à disposition des Autorités et qui peut être consulté lors des contrôles. Un produit cosmétique qui ne répond pas aux obligations en matière de sécurité est retiré du marché à la demande des autorités.

A partir du moment où des données scientifiques ne vont as dans le sens de la sécurité d’un ingrédient pour l’utilisation prévue, il ne pourra pas être utilisé dans le produit cosmétique ».

La sécurité de nos cosmétiques évoluent au fil des découvertes scientifiques, et des tests qui sont pratiqués.Les obligations en matière de fabrication de produits sont très strictes. Certes il existe des substances controversées, mais nous pouvons faire confiance aux autorités responsables pour faire au mieux pour notre santé!!!